L’unité administrative ne saisit sa demande dans le MTM que si elle accepte les conditions susmentionnées.
Elle est entièrement responsable du financement, de la conformité au droit des marchés publics et des contrats, des contenus, sur les plans formel et matériel, et en particulier de la qualité et de l’exhaustivité de la procédure de mini-tender. Elle doit en outre indiquer de manière transparente les éventuelles préimplications, et y remédier, afin que les buts visés à l’art. 2 LMP soient respectés, à savoir :
- une utilisation des deniers publics qui soit économique et qui ait des effets économiques, écologiques et sociaux durables,
- la transparence des procédures d’adjudication,
- l’égalité de traitement et la non-discrimination des soumissionnaires, et
- une concurrence efficace et équitable entre les soumissionnaires[1], en particulier par des mesures contre les accords illicites affectant la concurrence et contre la corruption
L’unité administrative organise le mini-tender en son nom et passe un contrat directement avec le gagnant. Elle contrôle les prestations fournies et, après réception de celles-ci, procède aux paiements. Elle établit des rapports trimestriels à l’intention du TNI. Pour ce faire, elle saisit elle-même dans le MTM les prestations facturées.
[1] Afin de garantir une concurrence efficace, TNI recommande aux unités administratives d’accorder aux adjudicataires, dans la mesure du possible, plus de temps pour préparer leurs offres que le délai minimal prévu par la loi. Il convient aussi de prendre en compte les jours qui sont généralement fériés en Suisse.